Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS)

Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS)

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Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS)

Près de 2500 entreprises proposent plus de 2000 événements de partout en France. Ceux-ci sont tenus lors du mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) en novembre : conférences, spectacles, débats, forums, portes ouvertes, expositions… A cette occasion, mercredi 25 octobre, Nicolas Hulot et Christophe Itier ont officiellement ouvert le mois de l’économie sociale et solidaire depuis le Ministère de la Transition écologique et solidaire.

Le Mois de l'ESS

Qu’est ce que l’ESS ?  

L’Economie Sociale et Solidaire crée plus de 5000 créations d’entreprises chaque année en moyenne. C’est aussi plus de 11000 établissements employeurs qui sont créés en en moyenne. Mais qu’est-ce l’ESS ?

L’économie sociale et solidaire est « un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine ». Les entreprises de l’ESS remplissent les conditions suivantes :

  • un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices.
  • Une gouvernance démocratique, prévoyant l’information et la participation, dont l’expression n’est pas seulement liée à leur apport en capital, des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l’entreprises.

Une gestion conforme aux principes suivants :

  • les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise ;
  • les réserves obligatoires constituées, impartageables, ne peuvent pas être distribuées ;
  • en cas de liquidation ou, le cas échéant, en cas de dissolution, l’ensemble du « boni de liquidation » est redistribué à une autre entreprise de l’économie sociale et solidaire.

L’ESS désigne alors un ensemble d’entreprises sous forme de coopératives, associations, mutuelles ou fondations dont leur fonctionnement et activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.

Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis.

L’économie sociale se compose d’entreprises dont la forme ayant les formes précédemment citées : fondations, mutuelles, associations… Ainsi les propriétaires ne sont pas des actionnaires mais considérés comme des membres. Les profits sont réinvestis dans l’entreprise pour développer de nouveaux services ou marchés comme une entreprise privée. Toutefois, la priorité est la collectivité et non la recherche de profit puisque les bénéfices sont redistribués aux employés, membres et/ou nouveaux projets. L’économie sociale défend la priorité de l’Homme sur le capital. Elle implique également une gestion collective des organisations.  

L’économie solidaire regroupe des organisations, souvent de proximité, dont le premier objectif est l’utilité sociale. En effet, elles répondent à des besoins sociaux qui ne sont pas satisfaits par l’économie traditionnelle. Les acteurs répondent aux préocupations du chômage et de l’exclusion sociale en apportant des réponses à travers des structures d’insertion par l’éctivité économique (IAE) et l’entreprenariat social par exemple. Ils proposent aussi d’autres façons de produire, de consommer et d’échanger.

Ces deux concepts complémentaires ont alors créé l’Economie Sociale et Solidaire et l’IFRA, membre du réseau Léo Lagrange est fier d’être acteur de cette économie. 

Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire

Le Mois de l’ESS se déroule tous les ans en novembre sur l’ensemble des régions de France.  Selon le CNCRES (Conseil National des Chambres Régionales de l’Economie Sociale), « il permet le renforcement d’un sentiment d’appartenance des acteurs de l’ESS à travers notamment :

  • la mobilisation des acteurs locaux, régionaux, nationaux ;
  • la co-organisation d’événements par plusieurs entreprises, réseaux, familles de l’ESS (près de 2000 évènements en 2016) ;
  • l’affichage des événements (environ 2000) et des organisateurs sous un logo commun ;
  • l’intégration des événements et des organisateurs dans un programme collectif. »

Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire constitue une vitrine de l’ESS et permet d’accroître sa visibilité auprès des acteurs, des partenaires, des institutions, du grand public à travers notamment :

  • des manifestations de toute nature : portes ouvertes, visites d’entreprise, conférences, forums, formations, rendez-vous festifs…
  • des manifestations dans tous les secteurs d’activité : services à la personne, culture, sport, insertion, développement durable, entrepreneuriat…
  • une médiatisation locale, régionale et nationale. 

Les acteurs de l’économie sociale et solidaire concilient activité économique et intérêt général. Ils sont depuis toujours des créateurs d’innovation. Pour valoriser ces démarches, les Prix ESS ont été créés en 2015 par le réseau des CRESS. C’est dans cet objectif que le 19 octobre 2017, trois Prix nationaux ont été décernés lors du forum national de l’ESS et de l’innovation sociale, à Niort.  Les candidats ont été présentés dans le guide « Les  entreprises qui ont de l’audace ». La sélection du jury s’est porté sur 3 candidats :

Prix de l’impact local : la SCIC EnR Pays de Rance

Prix de l’innovation sociale : les jardins de Solène

Prix Coup de cœur : Traces de Vies

Retrouvez tous les événements organisés dans votre région !

Focus sur le titre Assistant.e Maternel.le/Garde d’Enfants

Focus sur le titre Assistant.e Maternel.le/Garde d’Enfants

IFRA

Focus sur le titre Assistant.e Maternel.le/Garde d’Enfants

Qu’est ce que le titre Assistant.e Maternel.le/Garde d’Enfants ? 

Le titre «Assistant.e Maternel.le /Garde d’Enfants» est un titre de niveau V inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) depuis 2009. Il est porté par la Branche professionnelle des assistants maternels du particulier employeur et a été créé pour répondre aux spécificités du métier et de son environnement professionnel.

L’Assistant.e Maternel.le prend en charge des enfants de la naissance à l’adolescence, dans le cadre d’une relation contractuelle avec les parents. Cette activité se déroule au domicile des parents pour l’emploi de garde d’enfants et au domicile du salarié pour l’emploi d’assistant.e maternel.le. La garde d’enfants/assistant.e maternel.le délimite et sécurise les locaux et espaces réservés aux enfants de façon à respecter les règles et les espaces dédiés à leurs activités et à leur repos. ,Il.elle construit son activité multi employeur afin de prendre en charge plusieurs activités et installe le suivi de cette activité. Il.elle accompagne un ou plusieurs enfants dans les actes de la vie quotidienne, prend en compte les attentes des familles et la singularité de chaque enfant. Au préalable, il.elle prépare son intervention et organise le développement de chacun. Enfin, il .elle conclut son intervention avec les parents.

« Accueillir plusieurs enfants suppose nécessairement une relation personnalisée avec chacun d’entre eux reposant sur l’écoute, le respect des habitudes et des pratiques culturelles des familles, et cela sans se substituer à elles. Adapter sa communication et conduire des activités d’éveil et éducatives, en fonction du développement de chaque enfant, demande alors une compétence accomplie.

Résolument tourné vers l’emploi, le titre «Assistant maternel / Garde d’enfants» est composé de trois grands axes :

  • L’organisation de l’espace professionnel, dont l’objectif est de délimiter l’espace de l’activité professionnelle en posant les règles et les limites
  • Le développement de son activité auprès de plusieurs employeurs, gage de sécurisation et de pérennisation de l’emploi de l’assistant maternel
  • L’accueil et la prise en charge des enfants, où la sécurité et la communication avec les enfants et leur famille font partie intégrante du programme de formation. »

L’IFRA dispense la formation Assistant.e Maternel.le/Garde d’Enfants.

Remise des titres d’octobre 2017

Le 17 octobre dernier avait lieu la remise des titres Assistant.e Maternel.le et des CQP spécialisation Handicap en présence du conseil régional Iperia et de la branche du Particulier/Employeur. Cette remise de diplôme s’est tenue au Puy-en-Velay.

Au total, huit personnes ont été diplômées dont quatre ayant également validé leur CQP spécialisation Handicap.

Plus d’infos…

L’entreprise d’Entrainement Pédagogique (EEP)

L’entreprise d’Entrainement Pédagogique (EEP)

IFRA

L’Entreprise d’Entrainement Pédagogique (EEP)

Les réseaux des EEP

L’entreprise d’Entrainement Pédagogique (EEP) « est un support pour une formation individualisée dans le domaine du tertiaire. L’EEP® reproduit, grandeur nature, toutes les fonctions – hormis celle de la production – des services d’une entreprise. »

L’EEP® s’agit d’une entreprise fictive permettant aux personnes de se former et de développer leurs compétences comme dans la réalité. En effet, l’Entreprise d’Entrainement Pédagogique « étudie le marché, crée des modèles, fait de la publicité, s’approvisionne en matières premières, transporte, stocke, planifie, étudie les méthodes de fabrication, lance la production, vend ses produits, etc ».

L’EEP® c’est un réseau mondial de 4500 EEP®. Nous en dénombrons 3000 en Europe de tous ordres. Chaque EEP ont un rôle de fournisseur et/ou de client.

Dans leur organisation, les EEP® regroupent toutes les fonctions du secteur tertiaire. Pour cela et afin de permettre un apprentissage concret, elles sont en possession de documents « officiels » (chéquiers, factures, documents comptables, doc. de douanes, etc…) fac-similés fournis par le Réseau.

« L’EEP® est donc fictive mais les tâches des services tertiaires sont réelles. Elle doit obligatoirement être parrainée par une ou plusieurs entreprises réelles. » D’ailleurs, certaines grandes firmes ont leur propre EEP®.

L’IFRA et ses EEP

L’IFRA compte deux EEP®. Une basée à Andrézieux-Bouthéon (42) et une autre à Villeurbanne (69). Dans la Loire il s’agit de l’EEP® COM’1 CLICK. Elle vend des fournitures de bureau et des biens d’équipement pour les entreprises. A Villeurbanne, c’est l’EEP® Stock’R et gère une activité de transport de marchandises.

Durant la formation, chacun se voit confié une fonction précise dans l’architecture de l’entreprise.

– Pôle secrétariat bureautique : secrétaire, assistant.e, agent.e d’accueil
– Pôle commercial : vendeur.euse, assistant.e commercial.e, téléopérateur.trice…
– Pôle comptable : secrétaire, aide-comptable

L’occupation de ces postes permet d’acquérir, compléter ou développer une expérience professionnelle par une mise au travail progressive, en situation d’apprentissage concrète.

A l’issue de la formation, l’apprenant réalise une période d’application en entreprise, destinée à valider son projet professionnel et à le sécuriser dans ses aptitudes et capacités.

La presse en parle 

En savoir plus sur le réseau des EEP®